Si je ne communique ces informations que maintenant, c’est parce qu’on a essayé de me garder sous silence, mes révélations théologiques ayant visiblement effrayé certains esprits « bien pensants ». Car le Dieu Café est grand, et ses adeptes sont de plus en plus nombreux au fur et à mesure que les grains du grand sablier s’écoulent, annonçant l’inévitable fin de notre périple.
C’est en milieu d’après midi, alors que le peu d’énergie récupérée lors des brefs instants de repos des équipes commençait à s’épuiser, alors même que la possibilité de sacrifier les traînards effleurait l’esprit de ceux qui souhaitaient continuer à avancer, que le Dieu Café a décidé de faire son retour.
Dans un tonnerre de lumière, une nouvelle idole de métal est apparue à l’endroit même d’où avait été enlevée la précédente.
Immédiatement, les adeptes se sont amassés autour du monolithe, prêts à recevoir le divin breuvage qui leur donnerait la force de vaincre la fatigue et le temps.